MSC a franchi une importante étape avec le MSC Euribia, arrivé pour son baptême à Copenhague venant de Saint-Nazaire, «première longue route» accomplie par un paquebot avec des émissions de carbone réduites à zéro par rapport aux carburants conventionnels de l’industrie.
Pari tenu donc pour l’armateur dont ce dernier navire est le deuxième à être propulsé au GNL, après le MSC World Europa, basé au Qatar. Mais ce nouveau géant des mers présente bien d’autres particularités qui en font un modèle de performances et d’efficacité environnementales. Les émissions d’oxyde de soufre ont été réduites de 99 %, celles de dioxydes d’azote, de 85 %. Et MSC s’est d’ailleurs donné pour objectif d’atteindre le niveau zéro émissions d’ici 2050.
Ce n’est pas tout. Dans l’esprit de son engagement pour la mer – le hashtag #savethesea figure aussi sur la coque – MSC a mis en œuvre une série de technologies, déjà présentes, pour beaucoup, sur les navires précédents, qui permettent de respecter un environnement dont on sait qu’il est chaque jour plus fragile. Citons, en vrac : un système avancé de traitement des déchets et des eaux usées ; système de ventilation, chauffage et conditionnement d’air distribué et géré de manière intelligente ; réutilisation de la chaleur émise par les moteurs pour chauffer les eaux des piscines ; traitement de l’eau des ballasts ; éclairage LED à faible consommation ; réduction du bruit de l’hélice, etc. En ce qui concerne les aménagements intérieurs, on retrouve la formule d’une grande allée centrale bordée de bars et de magasins de luxe, et des bars et restaurants disséminés aux ponts qui ne sont pas occupés par des cabines. Le choix est vaste, avec des établissements spécialisés, qui dans la cuisine japonaise, qui dans la mexicaine, bar anglais, etc. ou dans la formule : self-service au « Market », notamment pour le petit déjeuner, service à table pour le Colorado River par exemple, etc. Un élégant couloir mène à celui-ci, jalonné d’aquariums et de vitrines, qui rappellent — comme la coque du navire, résultat d’un concours international — l’engagement de MSC pour la protection des ressources marines.
Il faut bien sûr aussi mentionner un vaste théâtre, qui propose chaque soir des attractions de niveau international, un casino et, côté technologie pour adultes, un bowling et un simulateur de F1. On en oublie sans doute…Avec, à chacun des… 19 ponts, un service particulièrement attentionné et attentif à la sécurité.
Un navire dans le navire
Le MSC Euribia dispose également d’un vaste espace baptisé Yacht Club, qui se veut « un navire dans le navire ». Si l’appellation permet d’éviter la ‘Première classe’, un concept par trop clivant, il estévident que nous sommes ici dans un espace privilégié, avec son propre restaurant, sa propre piscine et son propre centre de soins nous sommes ici dans un espace privilégié, avec son propre restaurant, sa propre piscine et son propre centre de soins esthétiques, destinés à une clientèle plus exigeante encore, qui dispose de nombreuses suites, dont certaines en duplex, toujours avec vue sur la mer.
Info et photos : Claude Bomal – Voyage Hebdo : l’actualité hebdomadaire du tourisme et du voyage